Le propriétaire du château, Jean de Chandieu, avait le droit d'y célébrer le culte protestant, en qualité de seigneur haut justicier (exercice de fief), selon les termes de l'Édit de Nantes. Il y accueillit les lyonnais qui étaient privés de temple, en attendant qu'il leur soit attribué le lieu de culte que l'Édit de Nantes leur accordait. Cela dura de 1597 à 1600, non sans inconvénient, car l'éloignement (environ 40 km) en faisait un déplacement fatigant, pénible par des chemins de très médiocre qualité et, de plus, parfois périlleux (voir bibliographie ci-dessous). |
A partir du 31 décembre 1600, les lyonnais eurent leur temple, construit à Oullins, puisque Lyon, ville épiscopale, ne pouvait recevoir de temple selon les termes de l'Édit de Nantes, mais le culte protestant se poursuivit au château de Chandieu jusqu'à la Révocation.
Bibliographie :
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