Sète : l'orgue du temple


intérieur du temple de Sète

Historique : Instrument construit début 1900. Il est signé de Puget sans indication de prénom mais c’est l’époque où Jean Baptiste dirigeait l’entreprise. Il a été offert par M. Alfred Isenberg et inauguré  le 23 Novembre 1913. Avant 1932, Victor Gonzales électrifie le système de traction et augmente le nombre des jeux au Grand Orgue et au Récit. Il modifie la composition qui était « romantique » pour se rapprocher au mieux d’une composition « baroque » (tuyaux octaviants coupés, ajout d’un Plein Jeu au Grand Orgue et d’une Cymbale au Récit). En 1962, des travaux d’entretien sont réalisés par Edmond Costa. En 1995, un relevage complet a été entrepris par Bernard Thourel. La transmission électrique déficiente a été remplacée par une transmission numérique moderne. Le pédalier d’origine n’étant pas aux normes, il a été remplacé. La composition a été légèrement modifiée pour se rapprocher de la composition d’origine.

Composition :

Grand Orgue

Récit

Pédalier

Bourdon 16'

Flûte d’Orchestre 8’

Soubasse 16’

Principal 8’

     Cor de Nuit 8’

 Principal 8’

Flûte Harmonique 8’

Gambe 8’

Bourdon 8’

Quintaton 8’

Voix Céleste 8’

 Principal 4’

Prestant 4’

Flûte Octaviante 4’

Flûte 4’

Doublette 2’

Nasard 2’2/3

Contrebasse 32’

 Plein Jeu II/IV

Quarte 2’

 

Trompette Harmonique 8’

Tierce 1’1/3

 

 

Clarinette 8’

 

 

Basson-Hautbois 8’

 

Accouplements : Rec/GO en 16, Rec/GO en 8, Rec/GO en 4, Rec/Rec en 16, Octave aiguë G.O

Tirasses : G.O. en 8, G.O. en 4, Rec.

Expression : les deux plans sonores (Grand Orgue et Récit) sont expressifs par pédales à bascule.

Sommiers : à cases. A noter que l’octave aiguë est réelle : 68 tuyaux sur sommier

Alimentation en vent : un grand réservoir primaire et trois réservoirs secondaires (un par plan sonore)

Divers :

Le 24 Novembre 1938, Léonce de Saint Martin (titulaire de l’orgue de Notre Dame de Paris) a donné un récital sur cet instrument.

A l’origine, cet orgue était équipé d’un lecteur de rouleaux Aéolian qui a disparu. Un nouveau système est à l’étude qui permettra la lecture d’une cinquantaine de rouleaux qui existent encore.


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Texte : Bernard Thourel, facteur d'orgues.
Photo : Jean-Pierre van Noppen (Prof.), tous droits réservés.