Le Havre : les temples protestants

Au XVIe siècle :

Sainte Adresse au manoir de Vitanval qui se trouvait dans la cour basse du Château fort de Vitanval, résidence des seigneurs de ce lieu, situé sur la hauteur. Le seigneur Guillaume du Voesin met en 1571 son manoir à la disposition des protestants du Havre pour y célébrer le culte jusqu'à la paix donnée par Henri IV et son fameux Édit de Nantes en 1598.
Turretot de 1578 à 1585.

Au XVIIème siècle :

Sanvic : premier temple du Havre, construit sur un terrain donné par la famille Godin. Il fut utilisé du 7 mai 1600 au 16 mars 1685, puis détruit sur ordre du parlement de Rouen..
Sénitot : d'abord au manoir de Bévilliers, fief de Tristan de Brachon, écuyer, de 1596 à 1630, puis dans le temple construit à cet usage jusqu'au 2 février 1681.

Au XVIIIème siècle :

Culte dans un bâtiment offert par M. Eichhoff, raffineur de sucre, situé 26 rue Percanville, angle rue Chevalier, dans le quartier Saint François, du 13 mai 1787 au 4 septembre 1793.

Époque contemporaine :

temple aménagé dans une dépendance de la maison du négociant Paul Delessert (originaire d'une famiille lyonnaise) au 73 rue d'Orléans pour remplacer la salle Percanville devenue trop exigüe. Inauguré le 10 décembre 1826. Devenu à son tour trop petit, il sera remplacé par le temple de la place du Commerce.
temple de la place du Commerce, mis en service en 1850. Situé face à l'ancienne bourse du commerce, sur l'emplacement du parking actuel. C'est une ancienne salle de bal que la paroisse a achetée et qui était sise au 93 rue d'Orléans. On peut en voir une illustration à la page 127 des Cahiers du Patrimoine (cf infra bibliographie).
temple actuel, 47 rue Anatole France (ex rue Napoléon). Cette fois-ci, il s’agit d’une construction neuve, bâtie en 1857, et digne d’une communauté qui représente alors 10% de la population du Havre. Architecte Deconchy, sur un terrain de la société Fingado. Avant guerre, le temple disposait de 1200 places avec une galerie courant tout le tour. Bombardé en 1940, il a perdu son fronton de façade avec sa rosace, ainsi que son haut clocher. Il a été réhabilité en 1953. Son plafond a été reconstruit dans le style Perret. Son grand escalier intérieur date de 1990 et son architecte, Sylvestre Monnier, a reçu un 1^er prix d’architecture à Rome.
Harfleur : maintenant désaffecté.
Montivilliers : mis en service le 29 novembre 1803.
Sanvic : ancienne chapelle baptiste actuellement désaffectée et vendue.